Psychotik Room

Quentin Destieu, Sylvain Huguet, Romain Senatore, interactive installation, 2009

psychotik room

 

psychotik room

 

psychotik room

 

 

 

Psychotik Room est une installation interactive dans laquelle le spectateur est immergé dans une chambre d’isolement psychiatrique par le biais d’un casque d’immersion 3D.
Grâce à des capteurs de mouvements et un capteur de pulsations cardiaques, l’environnement 3D et l’univers sonore sont modifiés en temps réel, en fonction du comportement du spectateur.
Cette installation établit une relation entre les nouvelles technologies et l’isolement social de l’individu. Elle questionne la fragilité du corps humain face au monde actuel, dans un univers hospitalier stérile, se référant à l’esthétique des films d’horreur. Cette installation propose au spectateur un moment d’enfermement et de méditation, dans un univers 3D modifié sous les pressions corporelles.
Psychotik Room (V2) est une installation développée dans le cadre d’une résidence d’artiste à l’ECM Kawenga de Montpellier en mars 2009, avec une aide à la création multimédia de la région Languedoc-Roussillon.

Programmation : Ivan Chabanaud, Julien Marro-Dauzat

Chantier

Quentin Destieu, Sylvain Huguet, Romain Senatore, installation generative, 2009

chantier

© Luce Moreau

chantier

© Luce Moreau

chantier

© Luce Moreau

 

 

Chantier est une installation, fonctionnant sur le principe d’un papier peint numérique, génératif. Les artistes du collectif Dardex-Mort2Faim, se retrouvent ici dans la peau de maçons, construisant de façon perpétuelle et aléatoire, des murs de briques. Cette installation propose, avec humour un regard, sur la place de l’artiste dans la création contemporaine.

Programmation : Jankenpopp

Planète de singes

Quentin Destieu, sérigraphie et vidéo, 2010

© Luce Moreau

© Luce Moreau

© Luce Moreau

© Luce Moreau

planet of apes

 

planetof apes

 

planetof apes

 

 

 

Reprenant à son compte une certaine esthétique pop et en particulier celle du jeu vidéo, Quentin Destieu pense ses pièces comme un ensemble iconographique de paraboles contemporaines traitant des aliénations sociétales du monde post-moderne.En présentant des impressions sur papier buvard du personnage virtuel Donkey Kong, l’artiste joue sur l’ambiguïté de leurs propriétés et de leur usage présumé. Il gomme les frontières pénalement érigées entre addiction légale et illégale, et pointe, en creux, l’abîme qui s’insinue, comme un ulcère, au plus profond de l’individu contemporain rigoureusement normalisé.  (Clémence Agnez)

Les sérigraphies ont été créées durant une résidence réalisée à Tchikebe (Marseille).

Miroir 8-bits

Quentin Destieu, Romain Senatore, installation interactive, 2008

8-bit mirror

© Les Bouillants

8-bit mirror

 

8-bit mirror

 

 

Le Miroir 8-bits est une installation composée essentiellement d’un écran LCD ornée d’un cadre doré, en moulure du XVIIème siècle.
Cette pièce fonctionne sur le principe de réflexion du miroir, confrontant une esthétique classique, à une technologie contemporaine.
Le Miroir 8-bits donne une représentation, simplifiée et édulcorée de la réalité, en reprenant les codes visuels des jeux vidéo des années 1980, les couleurs vives et les pixels apparents, qui font aujourd’hui partie d’un design graphique proche de la peinture.

Doom Like

Sylvain Huguet, vidéo, 2008

doom like

 

doom like

 

doom like

© Prathna Kim

 

 

Dans la continuité de ses précédents films, Sylvain Huguet présente une nouvelle auto-fiction qui met en scène un joueur de jeux vidéo. La solitude face à l’écran sert de point de départ à cette fiction. Le personnage perd la raison en jouant à ce jeu hyper violent, pour finir dans un état proche de la schizophrénie.
Au travers de vidéos, de textes, mais aussi d’installations et de performances collectives, Sylvain Huguet crée des personnages, écrit des fictions. Il parle du doute, et des relations sociales.

Insert Coins

Quentin Destieu, Sylvain Huguet, Romain Senatore, Loïs Roussillon, vidéo, 2006

insert coins

 

insert coins

© Prathna Kim

insert coins

© Prathna Kim

 

 

Insert coins est une installation vidéo, présentée à l’exposition GAMERZ à Aix-en-Provence en décembre 2006.
Cette vidéo mélange 3D et sprites 8-bits, elle s’inspire du célèbre personnage Donkey Kong et du principe du jeu. Les tonneaux habituellement lancés par Donkey ont étés transformés en une série d’objets représentant les mass médias contemporains. A travers trois levels différents, elle propose une vision critique de notre société. A l’inverse d’un héros, les personnages principaux sont ici des dindons passifs, allant inévitablement vers leur propre destruction.
Le jeu qui fabrique l’image est toujours là, mais en suspens, arrêté, en attente d’une interactivité qui lui sera en permanence refusé. Insert coins est une vidéo qui reprend l’esthétique du jeu vidéo en utilisant des clichés, dernières traces restante du jeu avant sa disparition complète.

Urban Proof

Quentin Destieu, Sylvain Huguet, Romain Senatore, installation interactive, 2008

urban proof

© Manuel Braun

urban proof

 

urban proof

 

 

Urban Proof est une installation vidéo dans laquelle les spectateurs sont immergés par le biais d’un écran géant et de lunettes anaglyphes dans un univers urbain. Cette installation propose au spectateur une déambulation unidirectionnelle ou l’interactivité proposée est réduite à la lecture de ce paysage apocalyptique. Une dalle tactile permet aux spectateurs d’avancer dans ce monde virtuel réalisé en 3D stéréoscopique.

Programmation : Loïs Roussillon

Invisible Landscape

Quentin Destieu, Sylvain Huguet, Romain Senatore, installation, 2006

invisible landscape

© Prathna Kim

invisible landscape

© Prathna Kim

invisible landscape

 

 

 

Invisible Landscape est une installation, réalisée en 2006 qui fut présentée au festival Arborescence ainsi qu’au musée d’État de Pernambouco à Recife au Brésil en 2006.
Cette installation vidéo-laser immerge les spectateurs dans un univers sous-marin inquiétant.
Un programme découpe et remixe de façon aléatoire des extraits du célèbre film Les dents de la mer, cette projection vidéo flotte au dessus d’une vague de laser en mouvement créant une atmosphère étrange et irréelle.
Une réflexion, sur l’industrie et l’esthétique du cinéma hollywoodien, alliant horreur, beauté, et fascination.